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Amen

Le 22/01/2016


En ce début d’année, j’ai envie de partager avec vous un texte dont je ne connais pas l’auteur mais qui m’a beaucoup parlé. Je prie que sa lecture vous enrichisse aussi et vous souhaite une année 2016 remplie de la paix du Seigneur.

Olivier

Quelqu’un, un jour, a pris une grande page blanche, et, tout en bas de la page, en guise de signature, n’a tracé qu’un seul mot : Amen.

Ensuite, il a confié son existence à Dieu, et Dieu s’est mis à écrire, au-dessus de cet Amen préalable, la longue et douloureuse histoire d’une vie humaine…

Les deuils se sont alignés chacun à sa date sombre, et l’Amen les avait déjà tous acceptés, leur enlevant leur poison d’amertume.

Les joies saines et fortes, Dieu les a écrites, chacune à son heure, comme des relais dans un voyage.

Amen aux échecs imprévus, aux mécomptes énervants de chaque jour…

Amen à la pluie et au soleil, à la fatigue et à l’insomnie, aux chaleurs torrides, aux hivers glacés…

Amen aux compagnons moroses. Amen aux jours de solitude et de séparation…

Quand la prière deviendra difficile,quand je n’aurai plus de formules inédites dans mon tiroir…

au lieu d’aller chercher bien loin dans des mystiques laborieuses,

au lieu de me griser de mots et de vagues pensées,

je prendrai ma tête entre mes deux mains

et je tâcherai, du fond du cœur, de dire : Amen.

Que ma vie soit un Amen qui ne casse jamais, comme un fil qui, retourné dix mille fois sur lui-même, croisé et recroisé, toujours souple et solide, devient le tissu merveilleux de la robe sans couture !

Sortir de la culpabilité

Le 11/05/2015

Lequel d'entre nous ne s'est-il jamais senti coupable de quelque chose ? La culpabilité fait malheureusement partie de l'expérience humaine, et ceux qui proposent des solutions pour en sortir attirent des foules. Je n'en veux pour preuve que le grand nombre d'habitants de Montendre et alentours venus écouter Lytta Basset mercredi dernier, à  la recherche d'une solution pour eux-mêmes ou pour l'un de leurs proches.
Cette culpabilité peut être vraie ou fausse, le sentiment que l'on en a peut être aigu ou diffus... la culpabilité est bien là, manifestée parfois par des comportements auto-destructeurs, cachée souvent derrière notre perfectionnisme ou même derrière une certaine religiosité.
Cette dernière affirmation peut heurter, mais les religions sont toutes basées sur l'idée de l'existence d'un au-delà où nous serons jugés, et le fait qu'elles soient présentes dans toutes les sociétés montre bien l'universalité de ce sentiment de culpabilité... et du désir d'en être délivré.
Lorsque nos sociétés occidentales ont tenté (vainement!) d'évacuer jusqu'à l'idée même de religion, les sciences humaines se sont retrouvées à leur tour avec ce problème du sentiment de culpabilité à traiter, ce qui prouve qu'il est vraiment inhérent à notre condition humaine !

  • Il arrive que nous nous sentions coupables alors que nous sommes seulement victimes de circonstances sur lesquelles nous n'avons en réalité aucune prise. C'est le cas par exemple de l'enfant qui a l'impression d'être la cause du divorce de si ses parents, et qui continue à ressentir un sentiment diffus de culpabilité à l'âge adulte. Une simple analyse de nos circonstances peut nous aider à sortir de cette fausse culpabilité. Mais elle est parfois très difficile, et c'est là que les sciences humaines viennent à notre aide.
  • Il arrive aussi que nous nous sentions coupables parce que nous avons mal agi envers quelqu'un. Une demande de pardon suivie d'une réconciliation peut bien sûr nous aider à sortir de cette culpabilité, même si ces démarches ne sont pas évidentes à accomplir.
  • Mais combien souvent notre conscience, plus ou moins aiguisée, nous reproche d'avoir mal agi, alors même que nous sommes seuls à le savoir. Cette culpabilité-là, tout le monde la connaît un jour ou l'autre, dès l'enfance, et elle ne nous quitte pas bien que nous essayions de faire taire la voix de notre conscience.


Contrairement à ce qui est affirmé souvent, ce n'est pas le message chrétien qui est à l'origine de ce sentiment de culpabilité. Au contraire, depuis 2000 ans il est porteur d'une bonne nouvelle : nous pouvons être délivrés de notre culpabilité, et pas seulement de notre sentiment de culpabilité !


En effet, l’Évangile de Jésus-Christ ne traite pas le symptôme, le sentiment de culpabilité, mais la maladie elle-même !

  • Bien sûr, comme dans le cas d'une maladie physique il nous faut reconnaître que nous sommes malades (coupables), et ne pas balayer notre culpabilité d'un revers de main.
  • Il nous faut ensuite accepter les causes de notre culpabilité, ce que nous avons fait de mal, sans le minimiser ou rejeter la faute sur les circonstances ou sur quelqu'un d'autre.
  • Enfin, il nous faut croire le message de l'Évangile : Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a expié nos fautes en mourant sur la croix, ce qui fait qu'il « n'y a maintenant plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ » (La Bible, épître aux Romains, chapitre 8 verset 1).

Vous voulez sortir de votre culpabilité ?

Il vous suffit d'accepter le pardon que Dieu offre en Jésus-Christ à tous ceux qui reconnaissent leurs fautes !


Olivier


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Réconciliation

Le 13/04/2015

L'actualité de ces derniers mois a été marquée par une montée en puissance des exactions commises contre les chrétiens, en droite ligne des événements du 7 janvier à Paris.
Tout en condamnant sans réserve la réponse violente qui a été donnée aux caricatures de Charlie Hebdo, nous déplorons que la rédaction de cette publication n'ait pas compris que la liberté d'expression s'inscrit dans le cadre général de la liberté tout court, tel qu'il est fixé par la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen : la liberté de chacun s'arrête là où commence la liberté d'autrui, et la liberté d'expression ne saurait autoriser quiconque à blesser quelqu'un dans ses convictions, qu'elles soient musulmanes, chrétiennes, athées ou autres...

Pas charlie

En ces temps de Pâques, nous rappelons que Jésus-Christ a souffert la mort sur la croix du Calvaire puis est ressuscité pour que la réconciliation avec Dieu puisse être offerte à tous. Ceux qui acceptent  d'être ainsi réconciliés avec Dieu deviennent à leur tour des artisans de paix, capables de pardonner et d'offrir la réconciliation aux autres.
Le message bouleversant de la journaliste Ciku Muriuki aux terroristes de Shebabs après le massacre de l'Université de Garissa en est une magnifique illustration :

https://www.portesouvertes.fr/informer/lettres-de-nouvelles/filrouge/2015/avril/kenya-pere-pardonne-leur

Olivier